This contrerime first appeared in Les Marges in 1912 under the title La Cigale.
Contrerime XXX
Où la poussière est rose,
Aline, qui riait sans cause
En me touchant les mains ; -
L' écho du bois riait. La terre
Sonna creux au talon.
Aline se tut : le vallon
Était plein de mystère...
Mais toi, sans lymphe ni sommeil,
Cigale en haut posée,
Tu jetais, ivre de rosée,
Ton cri triste et vermeil.
Translation
With the roads left
behind
Where the dust is
rose,
Aline laughed without cause
As our hands intertwined.
The woods echoed.
The ground
Rang with a hollow
sound.
Aline hushed; the
valley
Was full of
mystery…
Careless of sloth
and rest,
Cicada perched on
high,
Tipsy with dew, you
test
Your sad and strident cry.
Note:
In this poem each verse in the translation has a different rhyme scheme. (ABBA; AABB; ABAB) Inelegant, but unavoidable!
Lymph
According to Hippocrates' theory of humours, a lymphatic (or phlegmatic) temperament is cold, and associated with winter.
I translate lymphatique as lethargic, or sluggish. In the comic novel Clochemerle by Gabriel Chevalier, the term appears thus:
« il y avait dans ce grand corps trop le lymphe et pas assez d’esprit » p 165
« C’est une lymphatique, une inerte » p. 214
Vermeil
The online French dictionary ATILF (Analyse et traitment informatique de la langue Française) gives the following definition of vermeil in the above context:
a) Rire, sourire vermeil. Rire, sourire éclatant, radieux. Chacun de son côté, malice ou maladresse, M'applique son sabot sur mon plus frêle orteil, Sans cesser de me rire un gros rire vermeil (SAINTE-BEUVE, Livre d'am., 1843, p. 139). Je coulais doucement ma jeunesse éternelle; Les sourires vermeils sur mes lèvres flottaient(LECONTE DE LISLE, Poèmes ant., 1852, p. 19).
b) [En parlant d'un bruit, d'un son] Éclatant, cristallin, vif. Se peut-il que j'évoque avec des cris vermeils Autant que des arbouses, La splendeur des matins, la chaleur des soleils, La gaîté des pelouses? (NOAILLES, Éblouiss., 1907, p. 27). Et je dis que n'est-ce pas, Soleil? Le seul devoir d'un coq est d'être un cri vermeil!(ROSTAND, Chantecler, 1910, III, 4, p. 169).
b) [En parlant d'un bruit, d'un son] Éclatant, cristallin, vif. Se peut-il que j'évoque avec des cris vermeils Autant que des arbouses, La splendeur des matins, la chaleur des soleils, La gaîté des pelouses? (NOAILLES, Éblouiss., 1907, p. 27). Et je dis que n'est-ce pas, Soleil? Le seul devoir d'un coq est d'être un cri vermeil!(ROSTAND, Chantecler, 1910, III, 4, p. 169).