Carthame chatoyant, cinabre,
Colcothar,
orpiment,
Vous dont j'ai goûté l' ornement
Sur
la rive cantabre ;
Orpiment, dont l' éclat soyeux
Le
soleil lui reflète ;
Colcothar, tendre violette
Éclose
dans ses yeux ;
Fleur de cinabre, étroite et rare,
Secret
d' un beau jardin ;
Carthame et toi, rose soudain,
Dont
sa pudeur se pare...
Not a great poem; Toulet is playing with alchemy, with sonority, with perhaps some Rosicrucian imagery.
This is a little of what Daniel Aranjo has to say on the matter (and he has a lot to say - cf. the second volume of his work on Toulet, pp. 94-98, 154, 162-165 and 186 ff).
"Il ne faut donc pas avoir assez basse
opinion, ni de Toulet, ni même de soi, pour croire que ces mots ont été
employés par le Maître comme on les aurait soi-même employés à sa place :
au hasard seulement ; et uniquement pour le hasard des sonorités."
Now read Jorge Jimeno on the same matter: "Este poema no se ha
visto privado de interpretaciones alquímicas, aunque me parece improbable que
Toulet, un paisajista consumado, se dejase llevar pos los galimatías de la
alquímica, y sí por la sonoridad, belleza y resonancia de los vocablos elegidos."
Here's the Translation.
Shimmering saffron,
cinnabar,
Colcothar,
orpiment,
I savoured your
ornament
On the Biscay
shore;
Orpiment, whose
silky shine
Has the sun reflect;
Colcothar, soft
violet
Budding in her
eyes;
Tight, rare
cinnabar flower
Secret of a garden
close,
Saffron and you, suddenly
a rose
Whose modesty
becomes her...
Notes: Carthame: Dyers’ Carthame, or bastard saffron.
Colcothar (rouge
d’Angleterre): a finely powdered form of ferric oxide produced by heating
ferric sulphate, used as a pigment and as jewellers’ rouge; also called crocus.
Cinnabar is a red sulfide of mercury.
Orpiment is a yellow or orange pigment, a natural sulfur of arsenic, that
presents itself in gold or orange flakes, used in painting and pharmacy.
La rive cantabre could be either Biscay or
Cantabria - le golfe de Gascogne est
parfois appelé golfe cantabrique.
Fleur de cinabre, étroite et rare : façàn galante de désigner le sexe feminin.
Aranjo: "La rose était celle de la pudeur féminine : la sensualité, ce perpétuel mystère pour Toulet ; est divinisée et fournit ici … le terme de la quête et de l’alchimie poétiques"
Federico Garcia Lorca has a similar rendering in his poem Preciosa y el aire -
Federico Garcia Lorca has a similar rendering in his poem Preciosa y el aire -
Niña, deja que levante
tu vestido para verte.
Abre en mi dedos antiguos
la rosa azul de tu vientre.
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