Tuesday, May 11, 2010

Contrerime XIV

I have skipped the Chinese trilogy that makes up Contrerime XIII for the moment, so again I'm out of sequence. Contrerime XIV is a brief rural observation, probably based on life at la Rafette.

Le coucou chante au bois qui dort.
L' aurore est rouge encore,
Et le vieux paon qu' Iris décore
Jette au loin son cri d' or.

Les colombes de ma cousine
Pleurent comme une enfant.
Le dindon roue en s' esclaffant :
Il court à la cuisine.


The cuckoo sings in the sleeping brake
Dawn red are still the skies,
The old peacock whom Iris dyes
Shouts far his golden crake.

My cousin's flock of pigeons
Moan like children sobbing
The turkey flaps about gobbling,
Running to the kitchen.

Contrerime XII

It's about time I returned to this blog. Artists in Pastel has kept me fully occupied - no man can serve two blogs unless he's got lots of time on his hands.


Le Garno.

L' hiver bat la vitre et le toit.
Il fait bon dans la chambre,
A part cette sale odeur d' ambre
Et de plaisir. Mais toi,

Les roses naissent sur ta face
Quand tu ris près du feu...
Ce soir tu me diras adieu,
Ombre, que l' ombre efface.


My Translation:

Winter assaults window and roof.
It’s good in the dusk,
Apart from the rank smell of musk
And of pleasure. And you,

Red roses bloom in your face
When you laugh by the hearth…
Then you tell me tonight you depart,
Shadow, that shadows erase.

Note: Le garno. Synonyme de garni, chambre qui se loue toute garnie et qui était soumise à certains controles, chambre meublée.
I guess we'd call it a bedsit today, or a studio.

I translated ambre as musk. It is really the contraction of ambergris, that substance much prized in the perfume industry that is produced by sperm whales.
The word occurs elsewhere in French verse. The following examples are likely to have been familiar to Toulet:

Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens,
qui chantent les transports de l'esprit et des sens.

BAUDELAIRE, Les Fleurs du Mal, Correspondances, 1857

. ... Il poursuit le songe inachevé.
Quel éblouissement inattendu l'enlace?
Une tente aux longs plis de soie, aux cordes d'or;
De somptueux coussins posés de place en place;
Des cassolettes où l'ambre qui fume encor
Unit son tiède arome aux frais parfums des roses,
Filles des chauds soleils de Perse et de Lahor; ...

LECONTE DE LISLE, Poèmes tragiques, Le Lévrier de Magnus, 1886

... grisez-nous, flacons d'autrefois :
Senteurs en des moissons de toisons recélées,
Chairs d'ambre, chairs de musc, bouches de giroflées.

J. MORÉAS, Les Cantilènes, Funérailles, 1886